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La Thérapie du bien-être

  • Photo du rédacteur: dunams
    dunams
  • 21 août 2023
  • 6 min de lecture


Notre santé, c’est avoir une bonne condition physique et mentale, quels que soient son âge et la capacité à s’adapter à la société où les facteurs psychologiques accroissent de plus en plus les maladies psychosomatiques. Le fléau majeur du 21e siècle sera les maladies psychologiques.

Selon le code de la santé publique, la prévention et la promotion de la santé font partie des quatre missions du kinésithérapeute avant même le diagnostic et le traitement.

  • Il peut faire de la prévention en entreprise ou en privé sans prescription selon le décret 2004-502 du 29 juillet 2004.

  • Professionnel de santé, il sait mettre en œuvre des moyens manuels, instrumentaux et éducatifs pour réparer et maintenir la bonne santé du corps et de l’esprit.

  • Notre champ de compétence nous permet d’agir auprès de toutes les populations, à tous les âges de la vie, pour tous les troubles fonctionnels avant qu’il ne se déclare en maladie. Une enquête de « my-surprising-life.com » sur le stress indique que : - 52% gens sont souvent stressé, 24% toujours, soit 76% des gens qui sont souvent ou toujours stressés. Conséquences : • Fatigue, trouble du sommeil, nervosité, anxiété, manque de confiance, manque d’envie, tristesse, irritabilité, troubles articulaires, circulatoires, digestifs, respiratoires, perte de poids, surcharge pondérale, etc. Le taux de burn-out, l’aboutissement de l’épuisement des gens, conséquence la plus grave du stress continu à progresser, +25% par rapport à mai 2021, avec trois millions de personnes qui en souffrent. Près d’1 Français sur 5 déclare se sentir stressé la plupart du temps, ce qui représente près de 10 millions de personnes. - 36% des personnes déclarent avoir fait un burn-out au cours de leur carrière (source generali.fr)

Le masseur-kinésithérapeute, opérateur de santé n°1. L’OMS décrit la santé comme “un état de complet bien-être physique, mental et social qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité”. Nous répondons à tous les axes de la santé, •Bien-être physique, notre formation en anatomo- physiopathologie nous a bien préparé pour améliorer la « condition physique » et réparer le corps.

• Bien-être mental : Il s’apaisera en réduisant déjà les gênes et souffrances physiques. •Bien-être social : Accueil, écoute, échange, toucher, émotions, partage, c’est notre quotidien pour faire du bien aux gens.

La majorité des kinésithérapeutes n’ont que peu de temps pour s’occuper de prévention au quotidien, tant ils sont occupés au noble travail de rétablir ou suppléer l’altération des capacités fonctionnelles prescrites par le médecin. Pourtant, il y a tellement à faire pour aider et soutenir toutes celles et tous ceux qui sont en mal-être physique et/ou phycologique,


Ouvrir les portes du bien-être, Au-delà de sortir des soins habituels réalisés en cabinet, la prévention santé ouvre une opportunité de développement professionnel, pas seulement en chiffre d’affaires, mais en réaffirmant l’importance majeure du Kinésithérapeute en tant que référent en termes de santé et de prévention.

Kinésithérapie du bien-être. Entre le cabinet de kinésithérapie traditionnel « nomenclaturé » et, le spa et l’institut esthétique, je suis convaincu qu’un modèle professionnel, avec une autre attitude, un relooking de l’espace de soins pour le rendre accueillant, confortable, sécurisant, permettrait aux kinésithérapeutes de répondre encore mieux aux besoins fondamentaux du corps, à savoir : Détente, soulagement, récupération, vitalité, énergie, apaisement émotionnel, plaisir.

Matière première de notre métier, le massage et plus encore la massothérapie fait partie des premières clés du bien-être (je n’oublie pas la respiration), d’ailleurs, le massage est toujours aussi convoité par beaucoup et pratiqué, souvent, par des dits praticiens bien-être, sortis souvent de nulle part ! Rappel : « Masseur », premier libellé de notre titre professionnel.

Pourtant sous-utilisé, les massages, véritables médecines traditionnelles en Asie, en Inde, en Suède, quel que soit le type, drainant, relaxant, énergisant, antalgique, amincissant, modelant, peu importe l’origine, Californien, Suédois, Balinais, Coréen, Chinois, Indien, etc. ils ont tous les mêmes buts :

  • Lever les barrages énergétiques (contractures, spasmes, stagnation liquidienne, etc.).

  • Rétablir et favoriser la libre circulation des flux liquidiens, nerveux, énergiques,

  • procurer de la détente, de la vitalité, du plaisir. Tous les massages du monde ont des rythmes, des intensités, des vitesses, des profondeurs, tous parcourent le corps et s’adressent à l’esprit, tous les massages sont adaptables. Avec de la pertinence et du savoir-faire, le massage est thérapeutique, mais c’est aussi une méthode de bien-être qui, à l’aide de techniques manuelles et de combinaisons

bien définies, produit un changement d’état en agissant sur l’activité myotonique, le système neurovégétatif, le système nerveux, la circulation, les courants d’énergies.

Kinésithérapeutes, à vos mains ! Le massage comme une stratégie d’action en matière de prévention et d’amélioration de l’état de santé est l’un des arts thérapeutiques les plus anciens du monde. Le corps est « câblé, » c’est une véritable console énergétique tapissée d’une multitude de potentiomètres, accessibles à la main qui en massage et thérapie manuelle nous permet de régler « la balance », l’équilibre des systèmes physiologiques. L’action mécanique provoquée avec les mains, et, soutenu avec l’intention, se transforme en énergie d’excitation nerveuse à travers la peau. Chemin faisant, les impulsions provoquent différentes modifications fonctionnelles dans l’organisme. La libération de substances biochimiques actives sécrétées par le cerveau, transmises au sang, est précieuse pour combattre le stress.

La physiologie répond à l’influence du massage. La sécrétion de substances générée par le massage, notamment les endorphines sont connues pour leur action antalgique. Le massage éliminerait aussi les médiateurs de l’inflammation, ce qui permettrait une élimination plus rapide de la douleur.

Pour ne parler que d’elle, la pression. C’est la première note, « la Reine », le dénominateur commun aux massages, elle est utilisée pour provoquer des réactions réflexes, viscérales, nerveuses, énergétiques, à actions locales ou à distance de la région stimulée, elle prolonge son influence bienfaisante jusqu’à l’esprit.

Techniquement, à une pression, suit une décompression, c’est déjà un pas vers la libération ! Sous l’action du massage l’acétylcholine, présente dans les cellules en état inactif passe à un état actif et soluble. Ce médiateur joue un rôle important dans la transmission de la stimulation nerveuse d’une cellule nerveuse à une autre.


Selon une enquête (Rue du Bien-être), 1 Français sur 2 exprime l’envie de se faire masser. Avec 66 millions de Français, seuls 3% de la population franchissent le pas, environ 2 millions de personnes.

Évolution Bien-être - décryptage économique Le marché du bien-être est en pleine expansion, et ce, depuis plusieurs années. En effet, on enregistre une croissance entre 8% et 12% par an depuis 2010. Au niveau mondial, le chiffre d’affaires du secteur est de 4200 milliards de dollars et il est attendu une hausse de 5 à 8% pour les cinq prochaines années.

Acteurs Les acteurs du marché sont nombreux. Les espaces physiques, instituts, spa, centres de remise en forme, thalassothérapie, box bien-être, internet.

consommAteurs Ils sont de plus en plus nombreux, les gens souhaitent améliorer leurs conditions de vie, et sont prêts à dépenser des sommes conséquentes à cet effet. Les nouvelles générations sont très axées sur leur mode de vie et les attentes sont fortes pour mieux vivre. Le massage s’offre via des box ou des cartes cadeaux.

Vous souhaitez pratiquer des actes hors sécurité sociale, Selon le décret n° 2004-802 du 29 juillet 2004, dans nos techniques, beaucoup d’entre elles peuvent être considérées comme ayant un but préventif : – Tous les massages de confort – Gymnastique – École du dos – Kinésithérapie viscérale – Activités physiques : gym ballon, cardio-training, renforcement à l’élastique... Toutes ces approches peuvent faire l’objet de facturation hors nomenclature, décret de compétence des masseurs- kinésithérapeutes (articles R.4321-1 à R.4321-13 du Code de la Santé publique).

La variété des prestations hors nomenclature (H.N.) en 3 thèmes : – l’activité H.N. thérapeutique, – l’activité H.N. esthétique et de bien-être, – l’activité H.N. de prévention et de remise en forme. On y trouve également : – l’ostéopathie, – la thérapie manuelle, – la méthode Mézière,

– la micro-kinésithérapie, – la fasciathérapie, – la réflexothérapie, etc.

Le point commun de ces disciplines est la nécessité d’une formation continue complémentaire plus ou moins longue pour les pratiquer. Le masseur-kinésithérapeute a la possibilité d’exercer dans le même local son activité masso-kinésithérapique conventionnée et ses prestations hors-nomenclaturaire thérapeutique, esthétique, de bien-être, de prévention ou de remise en forme, non remboursée par l’Assurance Maladie (thérapie manuelle, massages de bien-être, école du dos, gymnastique douce, Pilates, etc.). 82% des Français considèrent que réaliser régulièrement un massage chez un professionnel les inciterait à se sentir mieux dans leur corps. (Source Harris interactive). Les gens apprécient et aiment se faire masser par de bonnes mains, avec intelligence.

Sportif ou pas, détente, vitalité, fatigue, troubles du sommeil, nervosité, anxiété, troubles digestifs, perturbations émotionnelles, mal-être sont les prises en charge de demain.



PERSPECTIVES Le monde du massage est fragmenté, la diversité des lieux où les personnes vont se faire masser est importante, ne serait-ce pas aussi la place des masseurs-kinésithérapeutes de rejoindre le « courant bien-être et prévention santé » en ouvrant et développant des espaces dédiés avec des offres personnalisées ?

 
 
 

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